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Trois formes d’abandon
ハンス・ウルス・ フォン・バルタザール
原語タイトル
Drei Formen der Gelassenheit
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書籍説明
言語:
フランス語
原語:
ドイツ語出版社:
Saint John Publications翻訳者:
Community of Saint John年:
2022種類:
論文
Le pécheur : sur le chemin de l’abandon1
Ce qui marque les Exercices Spirituels ignatiens, avec toute la clarté souhaitable, c’est un rythme à deux temps, où le premier battement constitue la préparation nécessaire du second. Dès le Principe et fondement, et même dès la première annotation, il n’y a qu’une seule chose qui soit exercée avec une conséquence implacable : l’indiferencia. Tout d’abord l’indifférence négative, comme victoire sur toutes les « affections désordonnées » qui déterminent l’homme d’emblée à suivre ce qui l’attire, à éviter ce qui lui est pénible, sachant que le « désordre » des affections peut très bien se cacher derrière les aspirations que tous les hommes considèrent comme « naturelles ». Qui voudrait bien, en effet, « désirer la santé pas plus que la maladie, la richesse pas plus que la pauvreté, l’honneur pas plus que le déshonneur, une vie longue pas plus qu’une vie courte » (n. 23) ! De toute évidence, le « désordre » qu’on désigne ici ne se mesure pas à l’aune d’une idée ou d’un idéal de l’humanité. Il a un étalon non point anthropologique, mais d’emblée transcendant et théologique : la volonté de Dieu sur l’homme, sur chacun en particulier. Et pour que cette « volonté divine soit cherchée et trouvée » et que Dieu puisse « disposer » (disponer) d’une vie, c’est l’indiferencia qui est exercée, dans le but de « conduire (disponer [versetzen]) l’âme à la disponibilité » (n. 1), et, en un sens positif, de « chercher et trouver » cette plus haute volonté. L’image théologique de l’homme, qui est présentée par le Principe et fondement comme norme unique, n’est pas celle de « l’autoréalisation religieuse », mais celle du dépassement de l’homme dans « la louange, la vénération et le service de Dieu ». Ce n’est que dans cette transcendance qu’« il sauve son âme ». Et « tout ce qu’il y a d’autre encore sur la face de la terre », toute immanence terrestre, n’est donné qu’en vue de ce but transcendant et ne doit se régler que sur lui.
Indiferencia à tout prix. C’est à elle qu’exercent les motions spirituelles que l’on doit maîtriser : les expériences de la consolation et de la désolation. C’est pour elle que celui qui « est attaché à une chose de façon désordonnée [doit] mettre toutes ses forces en œuvre pour tendre vers le contraire de ce pour quoi il a une affection désordonnée, […] se mettre au diapason (afectarse [einstimmen]) de ce contraire en s’y pressant dans les prières et autres exercices spirituels, et en demandant à Dieu notre Seigneur le contraire » (n. 16). Ce conseil, qui peut sembler exagéré, sera reconnu plus tard comme normal et nécessaire, lorsqu’il sera question, pour le chrétien, de marcher à la suite du Christ souffrant, lui qui s’est choisi pour lui-même la douleur, l’ignominie et une vie courte.
Plus les Exercices s’approchent de leur but et sommet, l’élection (elección), plus la lutte pour l’indiferencia se fait intense, jusqu’à ces méditations si subtiles, presque casuistiques, comme celle des trois binaires (n. 149 s.), où la deuxième paire d’hommes est décisive : ceux-ci, qui ont acquis de l’argent d’une manière non entièrement juste, veulent « certes se libérer » de l’argent et de l’attachement à celui-ci, « mais de façon à demeurer en possession de la chose acquise, si bien que Dieu doit aller là où ils le veulent eux-mêmes » ; tandis que les deux hommes du troisième binaire « veulent se libérer de leur attachement de façon à n’être déterminés ni par l’inclination à conserver la chose acquise ni par celle à ne pas la conserver ». Ce « lâcher », comme on l’a dit, sera toujours source de difficultés pour l’homme naturel, si bien que pour atteindre le juste « abandon » ou « lâcher-prise »2, il « devra demander » d’être dépouillé par Dieu, « même si c’était contre la chair » (n. 157).
Le vide de l’indifférence dans les Exercices est d’un type très différent du vide recherché dans les pratiques de l’Extrême-Orient ; et il est essentiellement plus radical que ce dernier. Car tandis que celles-ci ne se préoccupent pas de ce qui a pu être, dans la vie passée, un désordre au sens théologique, autrement dit du péché, les Exercices consacrent toute la « première semaine » à déblayer le terrain des désordres du péché, et c’est peut-être à cette occasion que la lumière du jugement, le plein sérieux de la Croix, fera, pour la première fois, irruption dans une vie. Or, cette première semaine de purification n’est pas une fin en soi, mais une préparation : destruction de toutes les illusions sur ce que nous pensions avoir élevé et atteint par nos propres forces, humiliation jusqu’à la perception de notre propre perdition – si l’existence ne tenait encore et toujours au fil indéchirable de la grâce de Dieu (n. 71). Les méditations sur le péché créent un grand vide, mais pas seulement : elles ouvrent aussi un abîme croissant et permettent que de la profonde épouvante face au propre désordre jaillisse une aspiration à l’ordre véritable de la vie. Suivant la double signification de disponer, son premier sens est atteint lors du premier battement du rythme des *Exercices *: se disposer (par l’indifférence) à ce que le second sens puisse s’imposer : que Dieu dispose de moi.
Les semaines allant de la deuxième à la quatrième sont au service de ce second sens : dans la contemplation de la vie, de la passion et de la résurrection de Jésus, dans la marche à sa suite d’une situation à l’autre, « si je ne suis pas sourd à son appel » (n. 91), se produira son élection, et moi, je la comprendrai. Lui choisit ; nous, nous choisissons ce qu’il a choisi pour nous. À présent, nous savons « comment nous devons nous préparer (disponer) afin de pouvoir atteindre la perfection dans tout état ou vie que Dieu notre Seigneur nous offre à choisir (nos diere para elegir) » (n. 135). Et si nous sommes créées, c’est en vue de ce que Dieu a choisi pour nous de toute éternité ; et dans la mesure où nous choisissons le choix de Dieu, nous réalisons notre propre idée, telle qu’elle est en Dieu, et c’est cela la plus haute liberté. Mais ce que Dieu choisit pour nous, c’est dans tous les cas une mission à la suite du Christ, à l’intérieur de son Église, un « charisme », si on fait coïncider ce concept avec celui de mission. C’est uniquement lorsque nous nous identifions à notre mission que nous devenons une personne au sens le plus profond, théologique.
On peut vérifier cela à l’aune des saints, par exemple chez saint Paul, saint Augustin, saint François ou saint Ignace : tout ce qui était désordonné en eux, du point de vue de Dieu, dut être brûlé, afin qu’eux-mêmes devinssent, en embrassant leur mandat, ces personnalités uniques qui purent donner forme à l’histoire à travers les siècles. Ces exemples font aussi comprendre qu’il y va principalement et centralement, dans les Exercices, d’un choix unique, qui met en jeu la totalité de la vie, sur lequel on ne peut donc pas revenir. Un choix dans lequel je trouve ma propre identité en Dieu.
Marie : celle qui s’est abandonnée dès le début
Les Exercices aiment et recommandent le chemin de prière « par Marie à Jésus, par Jésus au Père ». Dans la logique des Exercices, cela doit signifier qu’ils attribuent à Marie – et par la suite à Jésus – une position archétypale précise par rapport à l’idée qui les régit et à l’idéal auquel ils aspirent. Il est facile de le prouver au sujet de Marie puisque – d’après le dogme catholique – elle possède, en raison de son immaculée conception et de son absence de péché, l’attitude parfaite de la créature, et que son indiferencia à l’égard de Dieu est toujours déjà atteinte. Elle n’a pas besoin de lutter pour vaincre des affections désordonnées. Elle est disponible à tout moment de son existence pour l’appel divin, bien que nous percevions aussi les limites naturelles de sa condition créée, lesquelles n’entravent pas sa disponibilité. Il lui faut un temps de maturation jusqu’à ce que l’appel explicite lui soit adressé : cette diastase entre la disponibilité et l’appel caractérise très clairement sa condition de pure créature tout en la distinguant de la manière dont le Fils est homme. Pendant le temps de sa disponibilité précédant l’événement de l’appel, elle peut prendre des décisions qui semblent contredire sa vocation future – la décision de se marier avec Joseph – mais qui, d’un point de vue plus profond, s’inscrivent dans sa vocation, et même comme un élément essentiel : c’est bien ce lien à Joseph qui permet à son fils d’être considéré comme « Fils de David ». De surcroît, dans la scène de l’appel, elle peut être perplexe quant à la manière de se comporter en conformité avec la volonté de Dieu (« Comment cela doit-il se faire… ? »), sans qu’il y ait là aucune forme de désordre. Et l’incompréhension qui est rapportée à son sujet dans la scène de Jésus au Temple [Lc 2,41 s.] l’a sans aucun doute accompagnée largement jusqu’à la Croix. Son oui recèle justement ceci : bien des choses qu’elle doit faire et souffrir dans l’obéissance, elle ne les comprend pas au moment de les accomplir par obéissance. Mais sans cette nuit qu’elle doit traverser de façon constante et croissante, jusqu’à la scène de la pietà, comme elle nous paraîtrait moins parfaite et moins humaine ! En vertu de la difficulté de sa vie – malgré sa condition immaculée ou à cause d’elle –, Marie devient un intercesseur pour les pécheurs, dont la perplexité, généralement de toute autre nature, provient de leur égarement. Elle peut « souffrir avec » nous, pécheurs, et, comme son Fils, « apprendre » plus profondément, par la souffrance, l’obéissance à Dieu à laquelle elle a fondamentalement dit oui (He 5,8). Mais tout ce chemin qu’elle doit parcourir dans la peine est au cœur de la volonté de Dieu, de la vocation qu’elle a reçue d’être Mère du Messie.
C’est en raison de la justesse absolue de son cheminement que le retraitant implore sa médiation : puisse-t-elle le mener au juste point de départ – la victoire sur toutes les « affections désordonnées », l’indiferencia du oui sans conditions de la Servante du Seigneur – ce point qu’elle connaît parfaitement parce que c’est toujours déjà de là qu’elle est partie (n. 63, 109, 147, 156).
Jésus : unité d’abandon et de mission
On pourrait d’abord être enclin à voir l’appel de Jésus en termes analogues à celui de sa mère. Ainsi, par exemple, on verrait dans le baptême au Jourdain le moment où lui aurait été révélée son élection à une filiation divine spéciale. Dans ce cadre, il aurait été jusqu’à cet instant un homme comme les autres (car on ne peut pas être le Fils unique du Père sans le savoir), mais l’élection manifestée plus tard n’aurait pu le conduire, dans ce contexte, à n’être qu’un fils adoptif, et rien de plus. Mais alors, toutes les déclarations déjà très anciennes et fort précises sur sa filiation de nature divine ne devraient être que de pieuses exagérations ; et pourtant, c’est sur cette filiation de nature (dépassant toute adoption) et donc éternelle que sera bâtie toute la christologie de saint Paul et plus tard celle de saint Jean, qui sont les grandes interprétations théologiques de l’événement du Christ.
Si nous tenons ferme cette filiation divine de nature, alors, dans la conscience de Jésus, une diastase temporelle entre la disponibilité de l’homme Jésus et sa mission venant du Père n’est point possible, même si l’on peut, et même doit, admettre une croissance et un déploiement de sa conscience de mission suivant les stades de la maturation humaine. Cette diastase est impossible, car celui qui s’est fait homme est le Verbe de Dieu, quelqu’un qui est « né non du désir de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jn 1,13). Cet être unique, né ou engendré de Dieu, est aussi celui qui est envoyé par Dieu dans le monde ; et que cet envoyé se fasse homme est déjà un acte, le premier, de sa mission. Mais la mission n’est rien d’autre que l’aspect temporel de son éternelle procession du Père, comme le dit expressément saint Thomas : « L’origine temporelle, du point de vue de son essence, ne se distingue pas de l’origine éternelle, elle ne fait qu’ajouter au rapport un effet temporel » (Commentaire au premier livre des Sentences, q. 14, a. I, sol. 1). Par conséquent, dans le Fils, l’assomption d’une nature humaine est fonction de la mission qui la précède, et toute conduite et tout comportement de cette nature sont liés à cette mission.
Maintenant, il est tout à fait certain que ce comportement inclue l’indifférence, l’abandon complet et la totale disponibilité à la mission divine. En adoptant une manière abstraite de contempler, qui tente de saisir l’être du Fils de l’homme en mettant entre parenthèses l’incarnation du Verbe, on peut comprendre des affirmations comme celles-ci (que l’on entend souvent de nos jours) : « Jésus était l’homme complètement livré à Dieu », ou encore : « La conception que cet homme avait de lui-même consistait fondamentalement à laisser Dieu être présent dans chaque acte de sa vie comme le Dieu qui s’affirme », donc dans un « abandon » qui était en même temps « une haute exigence » (E. Jüngel). Or, un tel abandon, qui « laisse Dieu être là », ne dépasse pas en fin de compte le niveau marial. Un tel abandon ne rend pas raison du fait que cet homme soit autre chose que la « forme creuse » (comme on l’entend aussi dire aujourd’hui) par laquelle résonne la voix de Dieu, qu’en revanche lui-même parle la Parole de Dieu, oui, parle en tant que Parole de Dieu (« Mais moi, je vous dis »), autrement dit qu’il soit la Parole de Dieu.
Par conséquent, il n’y a pas, concrètement, de moment où l’humanité du Christ puisse être contemplée dans un face-à-face avec la Parole de Dieu (dans l’indiferencia, l’abandon, la remise de soi, etc.). On ne peut jamais vraiment comprendre cette humanité autrement que comme la présence d’une mission qui la fonde dans son ensemble. Le plus que l’on puisse dire est que, dans la nature humaine du Christ, l’indifférence est l’espace toujours déjà occupé et complètement rempli par la mission objective et la conscience subjective de la mission, un espace qui, en tant que tel, appartient bien sûr à l’essence de la nature humaine et exprime ce qu’elle a de plus précieux, sa liberté, et pour tout dire une liberté arrivée à ses plus hautes possibilités. « Si le sens de l’Incarnation est le don que Dieu fait de lui-même jusqu’au plus haut point, alors la liberté humaine de Jésus est la liberté finie la plus exposée qu’il y ait, c’est-à-dire celle dont la libre obéissance, dont le libre don de soi au Père est le don de soi le moins évident. Mais précisément ici, il n’est pas contradictoire que ce don de soi se trouve au cœur de l’infaillible univocité de la liberté divine, du don divin de soi. La plus haute dramatique et le plus pur détachement ne font qu’un3 ». La dramatique, cependant, vient du fait que cette liberté voit peser sur elle l’expérience de la capacité de résistance du pécheur à la volonté de Dieu, une expérience qui doit être vécue dans la tentation du Mont des Oliviers, mais qui sera surmontée dans l’inébranlable indifférence de mission de Jésus (« non pas comme je veux, mais comme tu veux »)4. Si la mission temporelle est dans son essence identique à la procession éternelle du Fils du sein du Père, et si cette mission temporelle ne peut être attribuée par exemple à la seule personne divine du Logos (par opposition au Jésus humain), mais à celle dans laquelle le Logos accomplit sa mission, alors l’homme Jésus doit savoir que la raison et le but de son existence sont identiques au mandat – venant à présent non pas par exemple du Dieu trinitaire, mais de son Père divin – de réconcilier le monde avec Dieu, quelle que soit la forme que le Père donnera à ce mandat que le Fils doit accomplir. Il n’a pas besoin de connaître le comment final, ni même ne veut le savoir ; il laisse l’« heure » décisive au Père. Il vit son mandat « aujourd’hui, demain et le troisième jour » (Lc 13,32) dans une union perpétuelle avec la volonté du Père qui lui a été révélée par l’Esprit Saint, mais certainement aussi en portant cet Esprit en lui et en façonnant ainsi le mandat divin à partir de sa propre spontanéité (qui n’est guère creuse). C’est ainsi qu’il nous apparaît dans les évangiles, lui, l’Unique, qui ne saurait être divisé en deux consciences et deux moi situés face à face, mais qui est conscient que la chose la plus profonde en lui – sa personne – est le mandat reçu du Père, un mandat qu’il ne doit pas seulement transmettre, comme les prophètes, mais bien qu’il a à être.
Bien entendu, toutes ces affirmations ne résolvent pas le mystère christologique ; pour le pénétrer encore plus profondément, il faudrait poursuivre la réflexion. Mais en conclusion, une chose apparaît clairement : l’unicité totale de la mission et de la conscience de mission de Jésus ne le ravit pas loin de nous, mais nous le présente précisément comme l’archétype et le modèle à la suite duquel nous devons entrer. Même si en nous il n’y a pas de coïncidence originaire entre la disponibilité (indiferencia) et la mission reconnue et saisie, il nous est toutefois toujours possible, une fois la mission donnée (et elle peut l’être aussi progressivement et lors de séismes toujours nouveaux), de mettre notre disponibilité totalement à son service. Cela, Marie a pu le faire parce que sa disponibilité a toujours été parfaite. Nous, nous devons l’apprendre (à l’école des Exercices Spirituels) en purifiant notre disponibilité des affections désordonnées, de façon réaliste (selon les exercices de la première semaine) de la saleté de nos péchés, car sans la conversion tout aussi réaliste – dans le « colloque » du pécheur avec sa victime, l’Homme-Dieu crucifié –, toute méditation demeure une pure illusion. Puisque cette conversion, cette contrition et cette confession (générale) (n. 44) nous sont indispensables, Ignace peut s’accrocher, avec une insistance presque exagérée, au combat pour une indifférence réelle, et non pas imaginaire. Jusque dans les préludes aux élections, il met fortement en garde contre le fait de choisir un état de vie sans indifférence. « Beaucoup se trompent à cet égard, faisant d’un choix tortueux ou mauvais une vocation divine, car toute vocation qui vient de Dieu est toujours pure et transparente (limpia), sans mélange de la “chair” ou de toute autre affection désordonnée » (n. 172).
- Gelassenheit est généralement traduit par abandon, Sendung par mission et Auftrag par mandat. Les citations des Exercices sont des traductions de la version allemande faite sans doute par Balthasar lui-même.↩
- Abandon et lâcher-prise traduisent ensemble Gelassenheit, puisqu’ici Balthasar joue sur la racine du substantif : lassen, laisser, lâcher.↩
- Klaus Hemmerle, Thesen zu einer trinitarischen Ontologie, Johannes Verlag Einsiedeln, 1967, p. 65. [Tr.: Thèses pour une ontologie trinitaire, Ad Solem, 2014]↩
- Cf. à ce sujet : Jésus nous connaît – Le connaissons-nous ?, Éditions Johannes Verlag, 2017.↩
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